Souvent, les décisions mettant en œuvre le droit de visite et d'hébergement sont rendues avec l'indication " sauf meilleur accord des parties ". Ainsi, les parents peuvent modifier à l'amiable et librement le droit de visite et d'hébergement.
- Si les parents n’arrivent pas à s’entendre, le Juge s’efforcera de concilier les parties. A cet effet, il peut faire appel à la médiation familiale.
Lorsqu'il est impossible d'envisager immédiatement la mise en place du droit de visite et d'hébergement (difficultés relationnelles particulières enfant-parent, problèmes de violence ou d'abus, alcool, parent n'ayant pas de domicile...), la décision du juge s'accompagne au préalable d'une enquête sociale afin que la situation soit mieux étudiée.
Le juge pourra alors, en précisant les raisons de sa décision et la durée de la mesure prendre des dispositions transitoires, par exemple et selon la situation :
- limiter le droit à la visite, sans hébergement
- limiter le droit à la visite, en milieu protégé (associations, points rencontre...)
Parfois, le juge peut suspendre ou refuser totalement ce droit (inceste, violence...)
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